La Rage au Cœur

Un court métrage de Pierre Verquin

En 1936, en pleine période d’effervescence du Front populaire dans le bassin minier, Lucien questionne sa place dans la société en tant que jeune ouvrier. Il découvre, en tombant dans l’engagement politique, la nécessité de faire des choix, de prendre parti.

Lucien Fouchard est bagarreur. Il cogne sans trop de raison. Le fils de son patron, le jeune Bernonville, l’initie à la politique en l’invitant aux réunions antisémites et royalistes de l’Action Française. 
Le père de Lucien et son meilleur ami, Tom, le convainquent de prendre le sens inverse pour s’engager dans le Front Populaire.

C’est dans les premières grèves de Mai 1936 que Lucien s’engage.

Une belle aventure collective

L’équipe de LA RAGE AU CŒUR réunit en son sein des étudiantes et étudiants en cinéma, en BTS audiovisuel, ou encore en histoire avec des techniciens d’expérience et des amateurs passionnés.

L’aventure de ce film est celle d’un projet amateur aux ambitions de professionnalisation qui permettra, nous l’espérons, de lancer des carrières, de créer des vocations ou de simplement faire vivre sur grand écran, des passions.

Essayage costumes La rage au coeur

Un tournage ancré dans le bassin minier

LA RAGE AU CŒUR est une histoire d’émancipation comme il s’en raconte beaucoup. Sa particularité est précisément qu’elle puisse se dérouler dans les décors sobres mais impressionnants des corons de Somain ou du site minier de la Fosse Arenberg, qu’elle s’ancre dans l’histoire du Bassin minier et des Hauts-de-France.

Un film sur le front populaire à Paris ou en Bretagne ne raconterait pas la même chose que celui-ci. Il ne raconterait pas les corons et leur incroyable force mobilisatrice, la vie collective menée sous les ombres des chevalements.

Il ne raconterait pas la mobilisation dans ces zones industrielles qui ont poussé au milieu des champs et dont la limite entre ville et campagne est encore – en 1936- parfois peu définie.

Le lieu est un personnage à part entière. Il dirige la vie des protagonistes, les pousse à faire les choix qu’ils font.

Site de tournage de Wallers-Arenberg

Qui porte le projet ?

En 2024, LA COLOMBE PRODUCTION est créée par un prétexte. Celui de porter et de faire vivre un court-métrage social et engagé : LA RAGE AU COEUR. 

Fondée par l’équipe d’Histoire des Luttes, LA COLOMBE veut réunir les jeunes qui voient dans les images un moyen de lutter contre les discours réactionnaires, révisionnistes ou va-t-en-guerre. Elle a pour but de porter des créations audiovisuelles qui reflètent et font vivre le monde ouvrier, son histoire, ses luttes et ses victoires.

L’association veut professionnaliser par des projets de jeunes travailleurs de l’audiovisuel, et éviter, dans un même temps, leur entre-soi.

Il s’agit, pour la Colombe, de créer des ponts entre de jeunes passionnés d’histoire, de sociologie, de politique… et de jeunes amoureux du cinéma afin de construire sur l’écran, mieux qu’une simple esthétique ; un propos.

Comment nous soutenir ?

La production cinématographique coûte cher lorsque nous voulons bien faire les choses. Afin d’avoir le rendu le plus beau et consistant possible, nous espérons obtenir le soutien de Pictanovo dans le cadre du fonds Emergence. Un fonds dédié au soutien des œuvres issues du monde associatif et émanant de profil en cours de profesionnalisation.

En plus de l’aide de Pictanovo et de l’apport de la Colombe Production elle-même, nous nous donnons pour ambition de trouver 8 000 euros au travers d’une souscription à destination des particuliers et des structures privées ou associatives.

Pour cela, nous sommes raproché de la plateforme Proarti, spécialisée dans le mécénat de projets artistiques afin de vous permmetre de réaliser des dons défiscalisé à :

 

  • 66% pour les particuliers
  • 60% pour les sociétés